FOCAPE  2021 2022

L’apothéose de l’édition spéciale

 La cérémonie de clôture de l’édition spéciale du Focape a eu lieu le samedi 18mars 2023, à la médiathèque municipale de Ouagadougou en présence de nombreux et différents acteurs et partenaires de l’éducation. L’Agence de Conseil de Service et de Formation ( ACSF-Afrique)  est l’initiatrice de ce forum dans le but d’œuvrer pour la bonne marche de l’éducation .

« Défis, crises et menaces contre les institutions et le système éducatif burkinabè : Quelles réactions et quelles réponses des acteurs et des partenaires de l’éducation ? » est le thème de l’édition spéciale du FOCAPE qui s’est tenue du 16 au 18 mars 2023 à la médiathèque municipale de Ouagadougou. L’édition spéciale du Focape a été placée sous le co-patronage du Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’Enseignement Supérieur et la Recherche et de l’Innovation ; de monsieur Joseph André Ouédraogo, ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales ; et sous le parrainage de monsieur Aziz Bamogo, président du Conseil Supérieur de la Communication.

Le rapport du Focape édition 2021-2022 montre que le forum s’est globalement bien déroulé.   L’administrateur général de ACSF Afrique, monsieur Roger VALEA le confirme. Il a par ailleurs manifesté ses sincères remerciements et gratitudes aux invités, panélistes, et participants. Il s’interroge sur la situation alarmante de l’éducation « La crise de l’éducation, la crise des institutions éducatives est forcément à mettre en lien avec la crise de la société elle-même, de la crise que nous vivons au plan national. N’est-ce pas une inefficacité externe de notre système éducatif qui est la conséquence de ce que nous vivons actuellement ? »

Il poursuit ses interrogations. « N’est-ce pas un dysfonctionnement de notre système éducatif que ce soit l’armée qui a une mission bien particulière d’être à la gouvernance de notre pays ?N’est – il pas un dysfonctionnement que de voir cette corruption gangréner notre administration et qui touche le secteur privé ?  N’est-ce pas un dysfonctionnement que de voir les symboles de l’Etat bafoués ? »

Selon lui, au regard des multiples problèmes que connaissent l’éducation et le système éducatif, il est nécessaire voire urgent de revenir à l’éducation. « C’est notre façon de penser et d’agir qui nous ont conduit dans cette situation. Faut-il garder la même attitude ? Eduquer ou périr. Il n’y a pas d’autres alternatives. Il faut éduquer. »

 

 Présent à la cérémonie de clôture, M Yacouba Ouédraogo, chargé de mission, représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, en a été le président. Il a exprimé sa satisfaction pour cette édition du Focape. « Comment ne pas être admiratif par rapport à vos engagements et votre dévouement pour la cause de l’éducation au Burkina Faso.»

Les riches réflexions menées les 16,17 et 18 mars par des panelistes expérimentés et pétris de talents et les recommandations qui en découlent seront considérées. « Je peux dire sans le risque de me tromper que vous avez fait œuvre utile et je ne doute pas que cela renforce les actions des différents types d’acteurs et partenaires engagés et accompagnant notre système éducatif. Je puis vous rassurer d’ores et déjà que nous prenons bonne note des riches suggestions et recommandations sorties des travaux de ce forum » souligne le chargé de mission.

 

 En dépit des nombreuses crises de l’éducation, les participants ont partagé leur foi en l’avenir.

                                                                                                                Delima ROUAMBA

Éduquer ensemble pour mieux vivre.

Rubriques

Newsletter

Abonnez vous

FOCAPE  2021 2022
Retour en haut