Économie Burkinabé

23 milliards de F CFA pour l’organisation des examens scolaires en 2023.

Le jeudi 27 avril 2023, le Secrétaire général du ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales a animé une conférence de presse à Ouagadougou. Il était question de faire le point de l’organisation des examens scolaires 2023.  Au total, c’est une somme de 23 milliards de F CFA qui a été déboursée pour les besoins de ladite organisation.

L’économie de l’État burkinabè qui peine à faire face à la lutte contre le terrorisme est aussi appelée à honorer d’autres priorités non moins importantes dans les secteurs clés du développement. L’éducation qui est l’un de ces secteurs importants se verra consacrée un budget de 23milliards de FCFA pour l’organisation des examens scolaires dans un contexte d’insécurité.

C’est l’annonce faite par le ministère de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à Ouagadougou. Selon les conférenciers, une somme de 23 milliards de FCFA a été débloquée pour faire face aux défis organisationnels desdits examens.

 
  


Contrairement aux années antérieures, cette année les organisateurs envisagent des innovations pour faciliter le déroulement des examens. Selon le Secrétaire Général du Ministère en charge de l’Éducation Nationale, Ibrahima Sanon, il y aura « une importante innovation technique qui va permettre une meilleure prise en charge de la gestion des examens et des concours cette année : il s’agit du logiciel SIGEC (le système intégré de gestion des examens et concours de la session 2023). Cette application permettra de gérer les examens à partir d’une seule plate forme contrairement aux sessions antérieures où chaque examen utilisait un logiciel spécifique. »

En rappel le nombre des candidats inscrits aux examens scolaires 2023 est de 376 275 pour le CEP, de 276 284 pour le BEPC, de 14 055 pour le BEP, de 9 540 pour le CAP et de 136 110 pour le BAC.

Selon Ibrahima Sanon, ces chiffres sont susceptibles d’être modifiés les semaines à venir du fait des mouvements des populations occasionnés par le contexte sécuritaire dans certaines localités.

                                                                                          

                                                                                            Par Barnabé NAMOUNTOUGOU

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