Structures estudiantines

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La FESCIBF a 10 ans

Le samedi 29 juillet 2023, la Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso, FESCI BF a célébré son 10è anniversaire à Ouagadougou au sein de l’Université Joseph Ki-zerbo. C’était l’occasion de « célébrer les succès collectifs et de rendre hommage aux anciens »

La FESCIBF est une structure à caractère syndicale à but non lucratif qui s’engage à « soutenir et à promouvoir les droits des élèves et étudiants. » ce 10è anniversaire se veut une occasion de « célébrer les succès collectifs et de rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à la croissance et à la réussite » de la structure.

Pendant 10 ans d’existence, l’organisation syndicale a enregistré des acquis probants. « Nous avons accompli tant de chose au cours de ces 10 dernières années. Au cours de cette décennie, nous avons travaillé sans relâche pour promouvoir des valeurs d’espoir, de résilience et de solidarité. » a laissé entendre Bamouni Thomas, Secrétaire général de la FESCIBF.

Aussi, dans sa mission de défense des intérêts des Etudiants, le Secrétaire général de la FESCIBF est revenu sur le retard académique que connaissent les « universités publiques » qu’il qualifie d’une « autre forme de terrorisme ».

« Nous tenons à souligner que le retard universitaire est souvent le résultat de problèmes structurels et systémiques qui nécessitent une action urgente de la part des autorités compétentes » a déclaré Bamouni Thomas.

Par ailleurs, au regard du contexte d’insécurité que traverse le Burkina Faso, l’activité est placée sous le thème : « l’école burkinabè dans un contexte d’insécurité : défis et perspectives ».

Dans sa communication, Adama Siguiré s’est montré convaincu que l’Education est la meilleure solution au terrorisme. Cependant, il estime que l’école française « est la cause, pour ne pas dire la principale cause, du terrorisme. »

« Il faudrait qu’on ait une école burkinabè pour les burkinabè, une école qui prône les valeurs burkinabè. Le système éducatif doit refléter nos réalités. » a-t-il martelé.

Il estime que tout développement passe par le capital humain, c’est pourquoi l’orientation des étudiants devrait se faire en tenant compte de la réalité de chaque étudiant.

« Battons-nous pour notre chose ! » a conclu Siguiré.

 

Barnabé NAMOUNTOUGOU

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