Instabilité politique en Afrique francophone

Instabilité politique en Afrique francophone
La jeunesse scolarisée victime collatérale

La vague d’instabilité qui frappe les pays francophones sur fonds de renversements des régimes au pouvoir, met en première ligne la jeunesse scolarisée. C’est encore le cas avec le Gabon, qui vient à nouveau de connaitre un coup d’Etat militaire.

En effet, on ne connait que trop le scénario post putsch : prise immédiate sanctions, parfois de principe, mais tout de même effectives contre les régimes issus qui prennent le pouvoir par la force, fermeture des frontières, restriction de mouvements ou de flux financiers, éjection des instances continentales…

Dans cet imbroglio socio politique,  les sanctions qui frappent directement  les élevés et les étudiants, sont celles dont on parle souvent moins. Et pourtant elles sont réelles. On peut en citer quelques-unes : difficultés à obtenir des inscriptions dans certaines universités hors du pays, restriction de la liberté de mouvements de certains enseignants, restriction des financements de la recherche…

A titre d’illustration, des étudiants burkinabè inscrits dans les universités françaises et qui venaient en vacances au Burkina Faso, ont dû passer par Abidjan et faire le reste du trajet par d’autres moyens à cause de la crise qui oppose la compagnie française Air-France aux autorités de leur pays. Idem pour ceux du Mali et du Niger. Il y a aussi le cas de ceux-là qui ont raté des inscriptions dans des universités à cause des délais épuisés.

Bien évidemment ce sont des désagréments qui ont un cout important pour les principaux concernés. Mais en la matière, il faut sans doute faire contre mauvaise fortune bon cœur, en attendant sans doute des jours meilleurs.  

                                                                       La Rédaction

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