rentrée scolaire

Les élèves reprennent le chemin de l’école. C’est le lycée provincial de Koudougou dans la région du centre-ouest, qui a abrité la cérémonie officielle du lancement des rentrées scolaires 2023-2024 ce 02 octobre 2023 en présence des acteurs de l’éducation et des membres du gouvernement.

Les élèves ont dit ‘’bye bye’’ aux vacances, en ce 02 octobre 2023 et remettent les sacs aux dos. Le départ de la nouvelle rentrée scolaire a été donné à Koudougou par le ministre de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, le ministre de l’enseignement supérieur, Adjima Thiombiano et  par le président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma. « Contribution de la communauté éducative à la culture de la paix, de la citoyenneté et de la cohésion sociale, » c’est sous ce thème que s’est tenue cette cérémonie officielle parrainée par le président de l’Assemblée législative de Transition. Un coup de cloche symbolique a été donné par Ousmane Bougouma, Joseph André Ouédraogo et Adjima Thiombiano pour

marquer ce top de départ au lycée provincial de Koudougou.

Cette rentrée scolaire verra par ailleurs l’opérationnalisation de la tenue scolaire en Faso Dan Fani et aussi l’introduction des langues nationales et l’anglais dès le primaire qui sont des projets à l’étape d’élaboration des contenus.

Ils sont près de quatre millions d’enfants qui repartent sur les bancs pour l’année scolaire 2023-2024. Parmi ces élèves, se trouvent des milliers de déplacés internes

du fait de la situation sécuritaire du pays. Afin de diminuer le poids sur les épaules de ces derniers, l’Assemblée législative de Transition a décidé de leur offrir 14 000 kits scolaires. A en croire le ministre de l’éducation, l’objectif du gouvernement est de faire de l’école un incubateur du vivre-ensemble, un rempart contre l’obscurantisme et un instrument de paix.  Cette cérémonie a aussi connu la présence des parents d’élèves qui ont saisi l’occasion de se faire entendre par les autorités compétentes. Ces derniers ont plaidé pour une action de la part des autorités pour contenir la hausse des frais de scolarité dans les privés et du prix des fournitures. Ils ont par ailleurs dénoncé le non-respect des cahiers de charge par les fondateurs. Les concernés, pour leur part ont réclamé des cantines scolaires et des bibliothèques équipées dès ce mois d’octobre, tandis que les enseignants attendent l’apurement des passifs de leurs carrières.

                                                                                 Barnabé Namontougou