journée mondiale des enseignant

Journée mondiale des enseignant(e)s :
« Un vibrant hommage » rendu aux enseignant(e)s du Burkina

Depuis 1994, le monde entier célèbre la journée mondiale des enseignant(e) le 05 octobre de chaque année. Pour la célébration de l’édition de 2023, les ministres de l’éducation nationale, André Joseph Ouédraogo et de l’enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, dans leur adresse, ont rendu « un vibrant hommage » aux enseignant(e)s du Burkina.

« Les enseignant(e)s dont nous avons besoin pour l’éducation que nous souhaitons : l’impératif mondial de remédier à la pénurie d’enseignants ». C’est sous ce thème que se tient cette journée spéciale dédiée au corps enseignant. Elle est célébrée conjointement par l’UNESCO, l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Internationale de l’Education (IE).

Au Burkina Faso, dans leur adresse, les ministres de l’éducation nationale, André Joseph Ouédraogo et de l’enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, ont saisi l’opportunité pour rendre hommage aux enseignant(e)s et de rappeler leurs actions éducatives, positives et transformatrices sur l’enfant et la société, et la façon de les soutenir, afin qu’ils/elles déploient de façon optimale leur talent et leur vocation. « Nous voudrions en ce jour spécial qui vous est dédié, vous rendre un vibrant hommage pour ce que vous êtes, pour ce que vous faites et pour ce que vous continuerez de faire pour l’humanité, en dépit des dures conditions de travail dans lesquelles vous exercez ce beau métier. » ont-ils affirmé

Les deux ministres ont dit avoir une pensée particulière à l’égard des enseignant(e)s qui exercent leur métier dans des conditions défavorables. « En ce jour 5 octobre 2023, nous avons une pensée particulière pour les enseignant(e)s qui sont dans les localités les plus reculées, sans eau potable, sans électricité, sans loisirs, sans les petites commodités de la ville.

Nous mesurons encore davantage la souffrance des enseignant(e)s, qui assument leur sacerdoce dans des zones d’insécurité. » ont-ils ajouté avant de poursuivre « Tous autant que nous sommes, Educateurs, médecins, ingénieurs, chefs d’entreprises, producteurs agricoles, artisans, grands commis de l’Etat, nous devons notre devenir à nos enseignant(e)s. »

A les en croire, des efforts sont faits par le gouvernement pour garantir l’épanouissement de l’enseignant(e) « Au Burkina Faso, nous faisons de notre mieux pour créer les conditions de l’épanouissement de l’enseignant(e). En ce moment, de grands efforts sont faits pour résorber la dette sociale, notamment au niveau de l’Education nationale. Avec la récente opération « casiers vides », je me réjouis de vous annoncer que plus de 90% des dossiers sont traités et de nombreux enseignant(e)s ont pu constater ou constateront l’incidence financière sur leurs bulletins de salaires. » a expliqué le ministre en charge de l’éducation nationale. Avant d’ajouter « Au niveau de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, les enseignant(e)s n’ont pas besoin de test de reclassement comme cela se fait dans d’autres pays.  En lieu et place d’un test de reclassement, la nomination et le reclassement des admis au CAMES est désormais systématique. Les enseignants-chercheurs bénéficient également de frais de voyage d’études et l’octroi de primes de recherche. Ces actions leur permettent de produire et de monter en grade supérieur au CAMES. »

Quant aux revendications ‘’légitimes’’ des enseignant(e)s, Joseph Ouédraogo a promis une issue favorable. « Le Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales et le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sont engagés à relever un grand challenge et nous devons le porter ensemble. » a-t-il dit.

 

Barnabé NAMOUNTOUGOU

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